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Ch'tinephilement votre
28 mai 2012

The Tree of Life-Terence Malik ( 2011 )

 Tout d'abord, jamais, je n'aurais jamais cru faire un blog. Mais voilà, j'aime voir des films et j'aime en discuter avec ma fille, avec ma belle-fille, avec mon autre fille, avec mon autre belle-fille, bref en famille. Pourtant, une phrase s'invitait trop souvent dans nos commentaires :
"Il (Elle) a joué dans quoi déjà ? Mais si, dans le film qu'on a vu l'autre fois ! "
Au vu du nombre de films visionnés, "l'autre fois" est une indication temporelle aussi précise que "dans la rue" est une géolocalisation parfaite.
Alors, pour garder une mémoire, et avant que le temps nous l'arrache définitivement, ce petit blog sera une trace pour mes générations futures et j'espère qu'elles l'apprécieront.

Ce soir, nous avons regardé, la palme d'or 2011 du festival de Cannes. Nous étions sereinement devant la télé -- oui, je sais c'est dommage de regarder des films à la télé -- pour admirer Brad Pitt et Sean Penn sous la houlette de Terence Malik dont j'avais adoré La Ligne Rouge. Bien, ben euh, cette fois... Bon, en gros, j'aime l'esthétisme du film, ses non-dits, sa finesse mais par moments tout devient pesant voire lassant. La séquence toute en symboliques sur la création terrestre m'a laissé aussi pantois que devant certains tableaux dont je n'arrive pas à savoir s'ils sont accrochés dans le bon sens. Peut-être que mon athéisme forcené m'empêche de faire les liens métaphysiques ordinaires pour un croyant.
Celà étant dit, je ne vais pas m'apesentir sur ce qui ne m'a pas plu mais plutôt sur le reste. J'aime cette ode à l'enfance et à la fraternité, à la liberté de ces jeunes jours. J'aime la description d'une époque révolue où les enfants jouaient dehors sans trop de risques à part dans l'eau, où les gens partaient sans fermer leur porte, où les femmes diplomées se devaient de tenir leur maison avant tout et où l'autorité paternelle reposait sur un rapport de violence. (Qui a dit que je la regrette ? J'étais même pas né) J'aime aussi les couleurs et la musique obniprésente.

Voilà, ce n'est pas un film qui m'aura transporté mais plutôt un film qui m'a charmé dans de longues séquences et ennuyé par instants.

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Une palme d'or. La bande annonce m'avais déjà éblouie, par sa lumière, ses cadrages, ses phrases jetées dans le vent des années 50'. Et c'est donc avec une certaine impatience que j'attendais de voir à l'écran Brad Pitt en père-tyran, et Sean Penn se rapellant une enfance pleine de liberté et d'interdit ( comme le sont toutes les enfances non ? ). Et le film commence, plein de poésie, de nons-dits, de musique. Film silencieux, à observer pour sa juste beauté. Allégories naturelles, silhouettes, rires, joies, à peine 3 mots prononçés. Je suis captivée.
Mais soudain, non plus des images de nature terrestre, notre oeil s'envole dans le cosmos. Je suis tout d'abords intriguée, après tout pourquoi pas. Mais les minutes s'égrennent, et la beauté des images et de la musique ne parvient plus à me garder dans le film. D'ailleurs j'en viens même à me demander si c'est bien un film et non un documentaire que je regarde. Moment de solitude donc.
La caméra reviendra enfin sur Terre, et le film redeviendra merveilleux. J'aime cette famille pleine de haine et d'amour. Cette universalité et intemporalité des sentiments. Mais surtout, j'aime cette mère ( Jessica Chastelain ) se débattant entre son amour de mère, et cette place étriquée que la société lui laisse.

Je pense qu'il y a deux films dans The Tree of Life, l'un magique, beau, et émouvant. L'autre, froid, incompréhensible et (trop) long.

Aurore.B

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