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Ch'tinephilement votre
5 juillet 2012

Black rain -- Ridley Scott (1989)

 Je ne me replonge pas systématiquement dès que je le peux dans les méandres des années 80. J'ai voulu revoir ce film parce que je me suis aperçu que c'est Ridley Scott qui l'a réalisé et que son Alien fait partie des fondations de ma cinéphilie. C'est un film que j'avais vu, en son temps, sans en avoir gardé un souvenir impérissable. Avec le temps, je me rends compte que souvent une seule fois ne suffit pas à resentir l'intégralité d'un film. Ce que j'avais pris pour un simple film policier, comme tant d'autres, avait une profondeur qui m'avait échappée. Tout d'abord le titre, Black Rain, qui depuis semble être devenu un groupe de Glam Metal français, ramène aux heures noires de la fin de la seconde guerre mondiale, à la bombe et à ses retombées, cette pluie noire. Ensuite, le choc des cultures, n'est pas uniquement fondé sur les différences de moeurs mais est surtout relié à ce passif entre les deux pays. Les américains semblent avoir oublié plus vite. Malheureusement, si ce concept de départ semblait prometteur, l'emballage policier classique et sans réelle identité entraîne le film sur la pente de l'ennui.

Pour ceux qui n'ont pas vu le film :

Ce film ne reste pas dans ma cinémathèque de Ridley Scott à côté de Alien ou encore de Blade Runner voire Gladiator et Robin des Bois. Je n'ai pas encore vu Prometheus. Il semble inachevé par certains aspects perdre une certaine âme au fur et à mesure.
Bref, ce n'est pas mon film préféré.

Pour ceux qui ont vu le film :


Il est toujours intéressant de revoir un film pour se rendre compte de petits détails qui font la construction d'un scénario. Ainsi, pour une des scènes finales où l'inspecteur (Michael Douglas) allait poursuivre victorieusement son adversaire en moto, il fallait que le spectateur sache qu'il était un pro de cet engin. D'où la première scène. Cette dernière pouvant expliquer en partie des rentrées d'argent non déclarées. Ce type de ficelles est un peu grosse et l'ensemble devient indigeste. La plupart des scènes d'actions est vraiment convenue et aucun moment nous donne l'impression d'être à Tokyo.
Maintenant, le souvenir qu'il me restera sera celui d'un film peu intéressant sur une idée qui aurait pu l'être.

 

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